Friday, June 24, 2011

Lamu

Lamu : La magnifique.

Nous avons quitté Malindi par autobus et ce fut le plus éprouvant des voyages que l’on a fait en autobus depuis le début de notre voyage. Il a duré 5 heures dont 4 sur un chemin de terre pas entretenu. Ça brassait beaucoup et à la fin on était complètement recouverts de poussière. Heureusement, le voyage n’a pas été fait en vain, à notre arrivée et après 30 minutes de « ferry » qui est tombé en panne au milieu du trajet, nous avons découvert une jolie ville jouquée sur une petite île. Les immeubles qui surplombent le canal sont très beaux, de loin on aurait dit Monaco (non non, j’exagère pas). Il s’agit pour la plupart d’hôtels et de restaurants pour tous les budgets.

La première chose que l’on remarque en débarquant sur l’île (à part les agents qui veulent tous nous amener à leur hôtel) c’est l’absence des véhicules à moteur. Ils ont été remplacés par des ânes ! Il y aurait (parait-il) près de 2000 bourriquets qui vivent sur la petite île, il y en a donc partout ainsi que leur caca! C’est très agréable autant de ne pas entendre et sentir les voitures que de cotoyer des dizaines d’ânes partout.

Se promener dans Lamu c’est comme marcher dans un labyrinthe. C’est une ville médiévale dont les immeubles pour la plupart très hauts (jusqu’à 5 étages) sont tous construits près l’un de l’autre formant d’étroites ruelles, parfois si étroites que l’on ne peut pas passer à deux de large. L’urbanisme n’existant pas au 16è siècle, la ville est un véritable labyrinthe dans lequel nous avons passé beaucoup de temps à simplement se perdre et découvrir les différents édifices et commerces.

À tout moment il nous arrive de croiser un ou plusieurs ânes qui errent dans la ville. C’est vraiment un endroit magique et magnifique, si vous allez au Kenya ne manquez pas Lamu. Un autre animal qui est en très grand nombre et auquel les habitants de Lamu sont attachés est le chat, il y en a des centaines. Donc lorsqu’on marche dans Lamu on ne croise pas que des ânes, on croise aussi des chats. La plupart sont tellement habitués aux humains qu’ils se laissent gratter la bedaine, on s’est gâtés !

La première sortie que l’on a fait à Lamu est une journée en « Dhow » . Il s’agit d’un voilier Arabe ancien très rudimentaire. En fait il ne possède qu’un mat et une voile triangulaire, les cordages sont très simples ; aucune poulie ni mousqueton ne sont utilisés. Il ne s’agit que de cordes, souvent raboutées, qui sont tendues à la main et fixée par des nœuds. C’est un peu difficile à expliquer mais bon… c’est très rudimentaire !

Nous sommes partis le matin avec le capitaine Ali que nous avions rencontrés la veille et son matelot, car il faut être deux pour manier un Dhow. Ce fut mon premier contact avec la navigation à voile qui je dois l’avouer m’effrayait un peu. J’ai bien aimé ! Nous avons navigué quelques heures pendant lesquelles nous avons discuté avec Ali, il nous a expliqué les principes de base de la navigation en Dhow. La température était belle, le vent était bon, bref c’était super. Après environ 2 heures nous avons atteint notre « spot » de pêche, si on pogne rien on dîne pas. Ali nous donne donc nos « cannes » à pêche, un fil à pêche enroulé autour d’un bout de 2x4. On apâtait avec une crevette, Marge a alors trouvé l’idée géniale et on s’est dit qu’il fallait essayer ça au Québec, une couronne de crevettes M&M à 2$ pis on est en voiture (papa tu essayeras cet été et tu m’en donneras des nouvelles). Un peu sceptiques, on lance notre hameçon à l’eau. Ça s’est mis à mordre immédiatement mais c’était juste des téteux. On s’est fait voler une douzaine de crevettes alors on a changé de spot. Là ça s’est mis à mordre pour vrai. Le premier poisson c’est Marjori qui l’a sorti, un magnifique poisson multicolore.

« - Onnnnnnnn !

- Mais il est bien trop cute, on peut pas le manger ! »

Immédiatement, le matelot l’a décroché et « plouc » dans le vivier (j’appelle ça un vivier mais c’est juste une chaudière pleine d’eau, ils n’ont pas vécu longtemps ;). Notre pêche ne fut pas trop fructueuse, on continuait à se faire voler des crevettes, on a quand même réussi à en pêcher 5. Heureusement, Ali avait prévu le coup et avait apporté deux gros poissons du marché. On accoste sur une petite île presque déserte, elle est habitée par 2 chats (dont un qui nous a volé un poisson avant qu’on puisse le faire cuire !). Pendant qu’Ali et son matelot (je ne me rappelle pas de son nom) font un feu et préparent le dîner, nous on se prélasse sur la plage de sable blanc et on fait saucette.

Anectode : je me suis coupé le dessous des pieds et une main sur du corail, je savais pas que ça coupait comme ça mais c’est comme des lames de rasoir.

Après un succulent dîner, Ali nous prépare un « ginger tea » (c’était en fait un thé chai épicé) et on remballe tout pour retourner à Lamu, le ciel s’est couvert et il menace de mouiller bientôt. Ce fut une superbe journée et pour moi une initiation à la voile qui promet.

Le lendemain nous avions prévu faire un peu de beach. Le village de Shela qui est à l’autre extrémité de l’île (environ 1Km) possède 15Km de plage de sable blanc. Mais comme il n’y a pas de voiture à Lamu on a le choix d’y aller à pied, en bateau ou à dos d’âne. Évidemment, on y est allés en âne ! On rejoint donc Bob, notre nouvel ami que nous avons rencontré la veille (on rencontre beaucoup de monde à Lamu) et qui nous a offert pour un bon prix de faire le trajet, le matin en face du quai. Il nous présente Stara et Maria, nous deux ânes. Moi j’ai renommé le mien Donkey Kong, je trouve c’est un nom plus cool pour un donkey.

La balade fut amusante mais un peu dure sur le popotin ; c’est un peu comme faire du bicycle pour la première fois au début de l’été, on le sent pendant une couple de jours ! Notre périple dura près d’une demie heure, moi et Marge avont fait une course d’âne mais on a finit ex-equo, ça se chauffe pas comme un char ça un âne ! Finalement on a pas fait de plage parce qu’il s’est mis à mouiller, mais la balade a vallu le coup. De toute façon nous sommes retournés à la plage quelques jours plus tard et nous sommes restés là un gros 20 minutes, on aime vraiment ça la plage nous (booooring) !

Règle générale, les gens à Lamu sont très gentils. On nous a dit que puisque l’île est si petite et que leur seule source de revenu est le tourisme, ils n’ont pas le choix d’êtres accueillants et aimables et c’était le cas. Ils essaient toujours autant de nous vendre un tour ou une babiole mais ils ne sont pas trop insistants. Mais ils ont le tour, moi et Marge sommes même tombés dans le panneau de l’un d’eux. Il nous a vendu un tour guidé (par lui) de la ville pour le prix exhorbitant de 10$, on lui a même payé un coke ! Finalement le tour qu’il nous a offert était plus drôle qu’autre chose :

« - Ici c’est une maison. Ça c’est une autre maison.

Prenez une photo de cette porte.

Voici une autre maison, les maisons sont aussi longues qu’un train ici vous savez. »

Bref, on s’est fait un peu avoir mais il y a des choses pires que ça dans la vie. Il y a quand même eu des moments forts, surtout quand à la fin du tour on passe devant le poste de police :

« - Ici c’est le poste de police. Il y a la cafétéria des policiers, c’est le meilleur endroit pour acheter de l’alcool.

- Quoi ?

- Oui, ils vendent de la bière, du vin et du fort.

- Au poste de police ?

- Oui. Pourquoi ?

- Pour rien. On peut aller faire un tour ?

- Allons-y ! »

Et oui, le meilleur endroit pour acheter de l’alcool à Lamu c’est au poste de police. Parce qu’il faut dire qu’il est plutôt difficile de trouver des endroits ou prendre une bière. La très grande majorité des restaurants où nous avons mangé ne servent pas d’alcool, j’ai bu du Coke comme j’en n’ai jamais bu dans ma vie ! Même les dépanneurs ne vendent pas d’alcool, il faut se rendre au poste de police pour en acheter. Ils ont même une terrasse avec une serveuse et tout, un peu inquiétant mais tout de même cocasse ! Ceci dit, on s’est trouvé une superbe terrasse « Roof-Top » surplombant le canal où nous sommes allés prendre un verre à tous les jours de notre séjour à Lamu.

À Lamu, nous découvrons les avantages de la basse saison. J’ai dit plus tôt que l’île ne comptait comme seuls revenus que ceux du tourisme. En basse saison, lorsque les étrangers se font très rares, les tenanciers d’hôtels sont un peu désespérés. Nous avions réservé une chambre d’hôtel plutôt ordinaire par téléphone, on a donc décidé de changer. On a tout d’abord changé pour un très bel hôtel situé dans une maison de plusieurs centaines d’années. On avait négocié le prix qu’on avait fait baisser de 800 Schillings (environ 9$). On était très fiers de nous et on aimait notre chambre mais après la première nuit on nous a dit qu’il fallait changer pour une chambre ben ordinaire. On a donc décidé de changer encore. Je suis partis tout seul pour visiter 3 hôtels, le troisième était tout simplement génial. Une immense chambre avec un lit King à baldaquin, une grande salle de bain avec l’eau chaude (un luxe au Kenya) et une immense terrasse avec des divans, la T.V et une belle vue sur Lamu.

« -C’est combien pour cette chambre ?

- Normalement c’est 4000 Schillings avec le déjeuner. (environ 45$)

- Ouf, c’est très cher. C’est hors de mon budget.

- Vous comptez rester combien de nuits ?

- 3 nuits.

- C’est quoi ton budget ?

- C’est 2000 Schillings maximum.

- Disons 3000.

- Non, je ne peux pas aller au dessus de 2000.

- OK, OK, 2500 et c’est conclus.

- Non, désolé, je ne peux vraiment pas aller au dessus de 2000.

- Bon, disons 2000 sans le déjeuner.

- Non, j’ai déjà une chambre à 2000 avec le déjeuner. Je vais la garder je crois, je ne peux vraiment pas me permettre de payer plus ( ! ).

- O.K. pour 2000 avec le déjeuner.

- Parfait ! »

-

De retour à notre hôtel.

« - Marge, je pense que je nous ai trouvé un pas pire hôtel. Il a une terrasse et une grande chambre, mais je veux pas que tu te fasses d’idées. »

Finalement, on était très fiers de notre coup. Ce fut aussi notre premier vrai succès de négociation depuis, je pense, le début de notre voyage. Et suite à ça, on s’est montrés plus aggressifs dans toutes nos négociations et c’est drôle mais on a toujours réussi à obtenir notre prix (ou presque).

Mombasa : La réconciliation

Après 5 jours à Lamu, nous sommes repartis directement pour Mombasa. Le vogage en bus de 7h fut moins pénible, on a changé de compagnie peut-être que ça a aidé.

Pendant la journée que nous avons passée à Mombasa, nous avons tenté de nous réconcilier avec la ville un peu. Un couple du B.C. que nous avions rencontrés à Lamu nous ont conseillé de nous rendre dans la vieille ville en Tuktuk plutôt qu’à pied afin d’éviter les guides fatiguants (voir post précédent). Ce que l’on fit sans problèmes pour découvrir une vieille ville plutôt intéressante. Des plaques explicatives ornent les édifices d’intérêt et non, nous ne sommes pas fait tirer de roches par les méchants musulmans. En fait les gens étaient très accueillants et sympathiques.

Mombasa nous semblait tout à coup plus attrayante, on a passé un après midi sur une terrasse, on a marché dans la ville et on a enfin pu apprécier la vue de l’océan dans la vieille ville.

Retour à Nairobi : Y’en n’aura pas de faciles !

Nous avions décidé de prendre le train pour retourner à Nairobi. Un voyage qui dure officiellement 14 heures mais nous avons eu la confirmation que c’est plutôt autour de 18 ou 20 heures. On s’embarque en première classe, ce qui veut dire qu’on a une cabine avec 2 couchettes. Une fois dans le train, on découvre une cabine assez exigue mais tout de même bien équipée avec 2 couchettes superposées dont celle du bas sert aussi de siège pour le jour. Un lavabo, un petit garde-robe, un ventilateur et il y a même une petite échelle amovible pour monter dans la couchette supérieure. Génial ! Avant même qu’on soit partis, la dame qui occuppait la cabine à côté de la notre (qui communiquait par une petite porte coulissante) a été transférée de wagon car sa fenêtre ne restait pas ouverte. L’employé nous indique donc que l’on peut utiliser sa cabine si ça nous tente mais que la fenêtre ne fonctionne pas. Hum, tu sais pas à qui tu parles mon ami, on a réparé la fenêtre en un rien de temps et là on avait « Double-Couchette ». Génial ! On quitte la gare aux alentours de 20h00, s’ensuit immédiatement un souper très ordinaire mais nous avions fait des réserves : un gâteau banane-chocolat, des petits jus, un 10oz de rhum Safari ($2.50 et délicieux) et du coke, on était équipés pour veiller tard. La soirée passe et on va se coucher, chacun dans sa couchette car de même on pouvait se voir (et sincèrement, il faisait trop chaud dans la couchette du haut). Une chose que je ne savais pas : ça brasse un train ! Malgré une nuit un peu mouvementée on se lève vers 7h le lendemain matin pour aller déjeuner, pendant qu’on mangeait le capitaine du train nous informe qu’un autre train avait déraillé pendant la nuit, que les rails étaient endommagés et qu’il était impossible de continuer. Il nous dit que nous devrons payer l’autobus vers Nairobi de notre poche mais que nous aurons un remboursement de 530 Schillings (6$) à notre arrivée à Nairobi. Nous étions arrêtés dans un minuscule village nommé Sultan. Après une bonne heure à attendre et ne pas savoir trop ce qui se passe.

« - Marge, il doit y avoir des Matatus ici. Veux-tu attendre avec les bagages pendant que je vais voir dans le village.

- OK. »

Un matatu c’est un minibus dont la taille peut varier qui est utilisé pour les transports locaux. Ils sont moins confortables que les autobus mais ils sont moins chers.

Je marche donc la longueur de la « main » de ce village afin de trouver la gare de matatus qui pourraient nous emmener à Nairobi. Je me sentait comme si E.T. était débarqué à Amos, les gens me regardaient comme si je venais de descendre de mon vaisseau spatial. C’était vraiment « spatial » (jeu de mot dédié à Réal et Hugues). Après un moment je finis par trouver où attendre les matatus et ce faisant je croise le capitaine du train.

« - Je cherchait les matatus vers Nairobi.

- Oui c’est par là bas. J’ai été voir si c’était possible qu’ils viennent nous chercher à la gare mais il n’y a pas beaucoup de matatus par ici. Mais si tu veux t’arranger par toi-même c’est O.K.

- Ah bon, si ce sont des matatus qui viennent nous chercher j’imagine que ça sert à rien que j’en prenne un par moi-même. »

Je retourne donc au train et raconte tout ça à Marjori. Beaucoup de temps passe et on aperçoit un des passagers avec un employé du train qui discutent au loin avec le propriétaire d’un autobus. Pendant ce temps, je décide de retourner parler au capitaine et je me rend compte qu’il est en train de déjeuner. Je lui demande s’il a réussit à trouver des matatus et il me dit que non mais qu’un des employés est en train de négocier avec un propriétaire de bus. Bref, Kenya Railways n’a aucun plan de contingence dans ces situations et le capitaine est plus préoccupé à se remplir la panse qu’à nous trouver un transport vers Nairobi.

Un peu plus tard, le passager (appelons le Le Hollandais) et l’employé reviennent et nous disent que ça coûtera 800 Schillings pour retourner à Nairobi et qu’il faut 30 personnes. 800 schilling, c’est le prix que nous avions payé pour le trajet Nairobi-Monbasa. Pour nous c’est innaceptable car il faudrait débourser un autre 4$ au 40$ qu’on a déjà payé pour ce voyage en train. Le Hollandais disait à tout le monde que de prendre un matatu était impensable, que ça allait prendre des heures.

Il ne savait pas à qui il s’adressait. Bruno Blanchet a dit un jour « Arrangez vous avec vous troubles. » Et bien c’est ce qu’on a fait.

On a mis nos sacs et on est partis vers la gare de matatus sous les regards des autres voyageurs qui nous trouvaient vraiment étranges de ne pas prendre la solution ‘’facile’’. On a attendu un gros 10 secondes. Le premier matatu qui s’est pointé nous a embarqué pour 300 Schillings, ce qui représente moins que la moitié de ce que les autres ont payé. On était fiers. Marjori était assise avant avec le conducteur et moi j’étais derrière dans la cabine. Au Kénya comme en Afrique de l’Ouest il y a fréquemment des contrôles policiers sur les routes. Les véhicules sont choisis au hasard et un contrôle du permis de conduire et de je ne sais trop quoi est fait par les policiers. Au début j’étais debout dans le matatu, nous avions déjà remarqué que les gens debout de penchaient pour se cacher lorsqu’on approchait un contrôle de police. Tout allait bien jusqu’à ce que le placier nous dise de nous pencher, j’obtempère sans trop savoir mais je remarque que l’homme en face de moi, aussi accroupit dans le fond du matatu et très nerveux et stressé de ce contrôle. Je réalise alors que je suis peut-être dans marde. On passe finalement le contrôle sans se faire repérer, une fois relevé je demande au placier :

« - Est-ce que je suis dans le trouble si je me fais prendre par la police debout ?

- Non non pas de trouble.

Je m’adresse alors à l’autre homme.

- Est-ce qu’on est dans le trouble si on se fait prendre.

- Oui on est dans le trouble.

- Quel genre de trouble ?

- … (silence). »

Je dis alors au placier que si je suis pour risquer de me faire prendre, je veux payer moins cher (je pense que moi et Marge avons payé 100 Schillings de plus que les autres). Il me dit qu’il allait me trouver une place assise. 2 contrôles de police plus tard, il a envoyé un garçon dans le couloir pour que je m’assoie à sa place. Je trouvais ça un peu injuste, je lui ai demandé si le garçon débarquait et il m’a dit que oui. J’ai donc pris sa place et le garçon a effectivement débarqué pas longtemps après. On s’est donc rendus à Nairobi plus vite et pour moins cher que tout le monde et ce en se faisant un peu confiance et en utilisant les ressources locales. Génial !

Je n’ai jamais réussi à savoir quelles étaient les conséquences d’être debout dans un autoubs.

On a profité de nos 2 jours et demi à Nairobi pour aller s’acheter un guide de l’inde, nourrir des girafes, boire une couple de Tuskers (bière locale) et pour visiter une dernière fois cette ville que nous avons bien aimé.

Ce blog a été rédigé alors que nous étions dans l’avion en direction de Mumbai. C’est un peu spécial car c’est le segment africain de notre périple qui s’achève. On avait le cœur gros de quitter l’Afrique de l’Est, on est convaincus qu’on va revenir dans le coin. En même temps, on est excités à l’idée de découvrir l’Inde, cette « autre planète » sur notre planète. Prochain blog en direct de Mumbai pour nos premières impressions !

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