Friday, December 23, 2011

Joyeux Noël !

Dernièrement j'ai lu le dernier blogue de mon ami voyageur Serge Maheu (qui est à ne pas manquer, Serge est un photographe hors pair : www.sergemaheu.com) où il disait qu'il avait pris beaucoup de retard dans son blog.  J'ai réalisé que ça faisait longtemps que nous aussi n'avions pas rien ajouté, mais ça m'a aussi un peu consolé de voir qu'on n'est pas seuls à perdre le fil du temps et à oublier d'écrire, j'imagine que c'est bon signe parce qu'on passe du bon temps.  Voici donc un petit résumé de ce qui s'est passé dans les dernières semaines.
Paysage laotien
Laos : Suite & fin.
Après nos aventures à moto dans la campagne laotienne nous sommes revenus à Paksé où nous avons fait la rencontre d’une charmante famille québécoise Martin, Guylaine et leur petite fille Simonne. 
Notre autobus en panne - ça n'a duré que 45 minutes !
Nous avons poursuivi notre découverte du Laos avec une visite des « 4000 îles ».  Selon les guides de voyage il s’agit d’un petit paradis où des centaines d’îles se côtoient à l’embouchure du Mékong.  Une fois rendu sur place on n’était pas sûr.  C’est peut-être parce qu’on était dans un autre « mood » mais la place ne a pas semblé vraiment paradisiaque.  Sur l’île principale on retrouve un paquet d’hôtels bon marché et de restos où s’entassent des centaines de touristes pour « chiller ».  On a loué un vélo pour faire le tour de l’île.  On pouvait y voir quelques vestiges du colonialisme francais comme la seule voie ferrée (maintenant détruite) ayant existée au Laos (oui oui, sur une île !).  On a aussi pu voir une cascade qui, selon moi, était plus un gros rapide qui n’avait rien à voir avec les chûtes de centaines de mètres que nous avons eu la chance de voir durant notre trip de moto.  Bref, il n’y avait pas grand-chose à faire là et l’ambiance boème ne nous tentait pas.  Après 2 nuits sur l’île nous sommes partis en direction de Champasak.

Le petit village de Champasak était plus charmant.  Avant de quitter Paksé nous avions remarqué qu’une soirée spéciale était organisée aux ruines du temple WatPhou les soirs de pleine lune.  Ce temple est à proximité de Champasak et, bel addon, le 10 décembre était soir de pleine lune.  Nous avons décidé de nous y rendre et durant la journée nous avons retrouvé par hazard nos amis québécois rencontrés quelques jours auparavant à Paksé.  Nous nous y sommes donc rendu ensemble.  Ce fut une agréable soirée, une lune immense illuminait l’énorme site où des milliers de lampes à l’huile avaient été disposées dans les ruines ce qui donnait un bel effet..  Avant de partir, j’avais par hazard lu sur le site de La Presse que ce soir là, une éclipse totale de lune allait être visible de notre côté de la planète.  Ce fut effectivement le cas, le phénomène a beaucoup ajouté au mysticisme de l’ambiance.   
La lune presque disparue pendant l'éclipse
Le site du WatPhou où brillent des centaines de lanternes
Partout sur le site les gens et les enfants criaient à la lune, on ne sait pas si c’était un rituel qui arrive à toutes les pleines lunes ou si c’était à cause de l’éclipse mais c’était un peu intriguant.  Nous avons aussi eu droit à un spectacle de danse traditionnelle.  On a eu bien du plaisir avec Guylaine, Martin et Simonne à tenter de retrouver des sculptures dans le noir avec le seul éclairage de la lune et de nos lampes frontales ainsi que les indications floues du guide de voyage.  Bref ce fut une belle soirée.
 
Marjori éclairée par les lanternes et la lune



Nous sommes retournés à Paksé où nous avons passé une autre journée à moto pour visiter les environs de la ville.  On y a entre autre vu un gros Bhudda juché tout en haut d’une petite montagne qui surplombe la ville et on est allé visiter un village de tisserandes qui tissent à la main.

Une tisserande à l'ouvrage
Les marches qui mènent au gros bhudda


Retour à Bangkok 
Nous devions retourner à Bangkok pour prendre l’avion vers les Philippines et nous avons décidé d’y retourner un peu plus tôt car nous avions bien aimé la ville la première fois.  Pour ce faire nous avons décidé d’acheter un billet de bus pour touristes, prévoyants comme nous sommes nous avons pris la peine de nous rendre au terminus d’autobus la veille afin de vérifier les heures et d'acheter notre billet, mais on nous a dit qu'il était impossible de l'acheter à l'avance.  Le jour du départ on se rend sur place une heure avant le départ pour acheter nos billets pour se faire dire que c’est plein.  Oh non !  La seule autre solution pour partir le jour même était les transports locaux.  Nous avions eu des expériences mitigées avec les bus locaux au Laos mais on décide finalement de prendre un taxi vers ce que l’on croit être la station d’autobus locaux.  Sur place on réussit à se négocier un transport en minivan vers la frontière.  Le passage de la frontière vers la Thailande s’est fait comme un charme, les thailandais connaissent bien la valeur du tourisme.  Une fois rendu en Thailande, il fallait se trouver un transport vers Bangkok, trajet que l’on pensait faire en deux jours pour couper un peu la route.  Finalement, après s’être fait offrir de faire une partie du trajet dans une boite de pick-up nous avons trouvé la station d’autobus et avons décidé de se rendre directement dans la capitale, ce qui prit environ 9 heures.  On était un peu découragé de manquer le bus de touristes au départ mais finalement non seulement l’expérience fut enrichissante mais on a finit avec la moitié plus d’argent dans nos poches (en fait on était maintenant « pogné » avec des Kips laotiens en Thailande !)

De délicieux pétoncles qui grillent au marché flottant
de Bangkok


Notre semaine à Bangkok fut aussi intéressante que la première fois.  On se la coulait douce sur les terrasses de Kao San Road, Marjori s’est fait chouchouter dans les salons de massage surtout le jour de sa fête, on a mangé au marché flottant de Bangkok, on a assisté à un match de Thai Boxing gratuit et nous sommes allés au musée d’art contemporain voir une exposition de photos des innondations de Bangkok de cet été.   


Le repas de Marjori (maudites allergies !) au marché flottant de Bangkok

 



Un must lorsqu’on est à Bangkok c’est évidemment les gigantesques centres commerciaux de Siam Square et particulièrement les méga cinémas qu’on y retrouve.  Nous sommes allé voir Puss’n Boots en Imax 3D ainsi que Mission Impossible 4 en cinéma 4DX.  C’est quoi le 4DX ?  C’est un cinéma où les bancs bougent, d’immenses ventilateurs imitent le vent, des buses nous projettent de l’eau dans la figure, des jets d’air derrière notre tête nous font faire le saut, le dossier des bancs sont équipés de systèmes qui nous donnent des coups dans le dos (quand on se fait tirer dessus) et des stroboscopes flashent lors d’une explosion.  L’expérience est saisissante et très agréable, on la recommande à tout le monde !
Le MBK Center un des immenses centres commerciaux de Siam Square
On a aussi eu la chance de rencontrer notre muse pour ce voyage : Bruno Blanchet.  Nous sommes retournés au casse-croûte de sa blonde comme on avait fait la première fois mais cette fois-ci Burno est passé.  On aurait aimé lui parler plus longtemps, mais on a jasé de voyages et de ses personnages, notamment celui de Gros Gin et de son char.  Un beau moment !

La semaine a passé très vite et la première chose que l’on sut c’était que l’on devait se rendre à l’aéroport pour notre vol vers les Philippines.



Philippines : Premières impressions
La cathédrale coloniale de Vigan avec son clocher séparé
Nous sommes ici depuis 4 jours maintenant et à date nous avons visité la ville de Vigan au nord de l’ile de Luzon.  C’est une ville coloniale qui a été épargnée par les bombardements de la 2è guerre mondiale, elle est donc bien préservée.  La première chose qui frappe ici c’est le sourire des habitants.  On pensait que les thailandais étaient gentils et souriants mais ici c’est encore plus vrai.  L’autre chose qui est frappante c’est le coût des installations touristiques.  Les hôtels sont chers et la bouffe aussi, ça nous a beaucoup étonné. La ville de Vigan possède effectivement un centre où les édifices coloniaux ont été préservés, ça ressemble beaucoup aux villes coloniales d’amérique latine.  L’ambiance des fêtes est bien présente ici avec des décorations partout ; Des sapins et des crèches sont installés un peu partout dans la ville et on peut aussi entendre de la musique de Noël.  Notre plan de départ était de passer Noël à Vigan, mais une autre chose qui frappe aux Philippines c’est qu’il fait chaud !  On a décidé qu’au lieux de passer nos après midi à la climatisation dans notre chambre d’hôtel on devrait plutôt se trouver un spot sur la plage… on est sur une île après tout.  Direction : San Juan La Union.

Nous sommes aujourd’hui le 24 décembre au San Juan Surf Resort, un petit centre de surf qui loue de belles chambres pas trop cher.  Ce sera un super endroit pour fêter Noël, on va peut-être même faire un petit cours de surf.

On profite de l’occasion pour vous souhaiter un très joyeux Noël et une très belle année 2012.  Ce qu’on vous souhaite pour l’an prochain : Des voyages bien sûr !

On vous souhaite un très joyeux Noël !!

Monday, December 5, 2011

La bonne étoile

Après nos 6 semaines à visiter le très touristique et parfois bruyant Vietnam, nous avons décidé de parcourir le sud du Laos. Notre objectif étant de sortir des "grandes" villes et de le faire à motocyclette. Au Laos, la densité de population est très faible en comparaison avec les autres pays d'Asie, les villes ont donc des ambiances de village et les routes sont pratiquement désertes. Nous venons donc de terminer une petite virée de 4 jours autour et sur le plateau Bolaven qui se trouve à l'est de la ville de Paxse. Je voulais vous raconter ici une petite anecdote qui nous est arrivée. 
Nous venions de débarquer à Sekong capitale de 15000 habitants de la région du même nom. Peu de touristes se rendent jusqu'à Sekong, encore moins décident d'y coucher comme nous. Je voulais aller visiter les villages de minorités de la région environnante. Après avoir déposé nos sacs à dos à une guesthouse où personne ne parlait un traitre mot d'anglais, nous avons pris la route. Nous suivions les instructions vraiment floues trouvées dans le Lonely planet, assez que l'on a jamais trouvé les villages en question. Qu'a cela ne tienne! On va en trouver des villages reculés! On prend donc la décision de s'engager dans les petites routes de terre qui partent dans toutes les directions. On prend un joli embranchement (pour y aller, tournez à gauche au temple).


La route d'environ 1 Km est très mauvaise, mais nous arrivons finalement dans un petit attroupement de maisons typiquement Laotiennes.  Pour ce qui est des femmes en habits traditionnels, nous n'en avons vu aucune trace, ni là ni nulle part ailleur dans notre parcours en campagne. La route se poursuit jusqu'à la rivière qui borde le village. Nous nous stationnons et allons jeter un coup d'oeil au cours d'eau.
À notre retour on grimpe de nouveau sur la moto, mais immédiatement Jean-François qui conduit, sent que quelque chose cloche.  On jette un coup d'oeil au pneu arrière, il semble un peu mou.  Quelques mètres plus loin on arrête encore et c'est confirmé, notre pneu perd de l'air.  On a l'air ben fin dans notre chemin de gravel à plusieurs kilomètres de toute agglomération digne de ce nom.  On s'imagine les pires scénarios...
J'avais remarqué un petit groupe de personnes à l'intersection, ils devraient être capable de nous diriger vers un réparateur.  Je descend de la moto pour donner une chance à la roue et J-F roule doucement jusque là.


On leur fait des signes pour capter leur attention et on leur pointe la roue pour leur faire comprendre notre problème.  Tous en coeur, ils nous pointent une petite cabane à environ 150 mètres de là  avec en devanture un beau pneu indiquant un réparateur.  On est fou de joie!  On ne pourrait pas être plus chanceux dans nos malchances!  Notre mécanicien du jour examine le tout et nous rend sont verdict: Kapout.  Il doit changer la chambre à air.

Nous avons probablement coincé le tube à quelque part dans LE kilomètre de gravelle que nous avons fait.  On a pratiquement donné le double du montant que le mécanicien nous demandait, soit un total de moins de 7$.  On était trop reconnaissant en la vie! 
On est vraiment content que ce soit arrivé cette journée là et dans ces conditions.  Le lendemain on reprenait la route et nous devions faire 100 kilomètres de route de gravelle très isolée, disons que ça n'aurait pas été la même histoire.  Depuis le début du voyage tout va pour le mieux, on n'est pas trop malade, on n'a pas d'accident, on s'est pas fait volé, alors tous ensemble à Go on touche du bois pour que ça continue...1, 2, 3 GO!


Un petit update de où on est rendu:

Aujourd'hui nous sommes à Champasak pour la pleine lune dans les ruines qui se trouvent ici.  Nous allons quitter pour la Thailande dans quelques jours pour prendre un vol le 19 décembre vers les Philippines où nous fêterons Noël et le jour de l'an!  Bon temps des fêtes à tous!

Thursday, December 1, 2011

Un peu de souplesse

Comme certains d'entre vous le savent déjà, nous sommes au Laos depuis une semaine.  Nous y avons visité Vientiane la capitale, la ville de Thakek et nous sommes maintenant à Paksé un peu plus au sud.

Nous y passons du bon temps.  Le Laos est bien différent du Vietnam voisin.  Il y a beaucoup moins de monde, les villes sont plus tranquilles.  Ce sont commes de gros villages, pas de gratte ciels ni d'autoroutes.  Seulement de petites maisons de 2 ou 3 étages et de petites rues; Et si on sort du centre-ville les rues ne sont pas asphaltées.

 Une rue de Vientiane en dehors du centre-ville. 


À côté de notre hôtel lors de notre passage à Thakek se trouvait un terrain vague.  Tous les soirs après souper un groupe de gens installaient un filet de volleyball et jouaient une partie de Sepak Takraw.  C'est un jeu originant de la Malaisie qui ressemble un peu au Volleyball, à la différence que les mains sont interdites et qu'il se joue avec une balle de rotin tressé.  Les joueurs utilisent principalement les pieds mais peuvent utiliser la tête et le thorax.  C'est très impressionnant de les voir aller, surtout lorsqu'ils font un smash avec le pied !  Les joueurs qu'on a vu n'en étaient visiblement pas à  leur première partie.  Nous avons pris deux petites séquences vidéo que vous pouvez voir ci-bas.  Quelqu'un veut s'essayer ?

 

 

Bières du Vietnam

Nous avons mis à jour la section Boissons Enivrantes avec les bières du Vietnam.  Vos commentaires sont toujours appréciés !

Friday, November 25, 2011

L'équipement du trotteur

N'importe quel voyageur, qu'il parte pour quelques jours ou pour plusieurs mois, se demande quoi mettre dans son sac.  Avant de partir nous nous sommes posé la même question et après 8 mois de voyage nous avons laissé tomber certaines choses et nous apprécions particulièrement certaines autres.  Voici notre décompte des choses les plus utiles et les plus inutiles que nous ayons emportées.

Choses que l'on recommande:


1 - Draps de soie:
Celà dépend du pays que vous visitez, mais nous avons utilisé notre draps de soie pour plus du 3/4 de notre voyage et la plupart du temps, nous avons été très content de l'avoir.  Il nous est arrivé la majorité du temps en Afrique, en Inde et au Népal d'avoir un lit ou une chambre d'hôtel plutôt douteux.  Le drap de soie qui couvre aussi l'oreiller est rassurant et devient à la longue notre petit cocon.  Lorsqu'on voyage aussi longtemps on a besoin de ce genre de chose qui nous rattache à la maison.

2 - Oreiller compressible:
On aurait pu mettre l'oreiller dans la même catégorie que le draps de soie.  Souvent l'oreiller de l'hôtel est très louche ou tellement mince que notre propre oreiller nous permet de nous sentir un peu chez nous.

3 - Documents électroniques:
De nos jours, l'internet est disponible partout.  Il nous a été très utile d'avoir une copie scannée ou simplement un fichier avec les numéros importants (permis de conduire, ass. maladie, etc.) envoyée par courriel ou sauvegardés sur Google Docs.  Les copies papier sont nécessaires mais d'en avoir une version électronique facilement imprimable est toujours très utile.

4 - Antibiotiques:
Bon, nous recommandons à tout bon voyageur d'aller consulter la clinique voyage à moins d'aller à Cuba.  Le médecin vous prescrira certainement du Cipro ou tout autre antibiotique relatif à la fameuse "tourista".  Mais c'est quoi au juste la tourista ?  Au Québec on appelle ça une "Gastro", c'est une infection du système digestif qui peut être causée par un virus ou plus communément une bactérie.  Pour notre périple on s'est fait prescrire du Cipro et un autre antibiotique à utiliser en Inde ou en Asie du Sud-Est.  Honnêtement, quand la gastro fait des ravages, on se sent tellement mal qu'on est vraiment content d'avoir les antibiotiques sous la main.  C'est vrai qu'il est possible de se les procurer pour moins cher dans la plupart des pays mais c'est aussi vrai que leur efficacité peut être douteuse.  Quand on est dans un pays où les produits Gucci et Rolex sont disponible pour aussi peu cher que 5$, on se dit que ce peut être la même chose pour les médicaments.  Donc notre conseil est d'acheter les antibiotiques avant de partir... juste au cas où !


Ipod Touch:
Nous utilisons notre Ipod Touch à tous les jours, plusieurs fois par jour.  En fait, nous l'utilisons autant en conjoncture avec notre modem 3G (voir ci-bas) pour voir nos emails ou lire La Presse que pour tenir notre budget.  Effectivement, l'application ExpensIt nous permet d'entrer chaque dépense de la journée (merci à la comptable Marjori) et de savoir exactement combien on a dépensé.  Juqu'à date on peut dire qu'on est près de 2500$ sous notre budget de 100$ par jour.  C'est très pratique pour contrôler les dépenses mais il faut faire attention de ne pas tomber du côté sombre et de devenir "cheap`".  Après tout, il est possible que ce soit la seule fois de notre vie que l'on vit cette expérience.

Modem internet 3G:
C'est peut-être parce que nous sommes partis pour une très longue période mais pour moi, le fait d'être capable de se connecter sur internet en tout temps fut très apprécié.  Avant de partir j'ai acheté un modem 3G capable de nous connecter sur internet presque partout.  Il suffit d'un peu de patience, d'un peu de connaissance (en fait c'est presque nécessaire) et d'une carte SIM du pays qu'on visite pour avoir l'internet partout.  En Afrique il était rare de trouver un hôtel qui nous offrait l'internet sans fil, mais en Asie, c'était presque la norme.  Malgré tout, on communiquait avec nos proches par Skype, ce qui nécessitait une connection internet assez rapide.  Notre modem nous a beaucoup aidé à rester connecté lorsque c'était nécessaire et même à se situer avec le service de "location" de Google Maps.  Bref, c'est un peu technique mais je suis très content d'avoir acheté le modem 3G.  Chaque dollard investi a été plus que justifié, d'ailleurs une des premières choses qu'on fait lorsqu'on arrive dans un nouveau pays c'est de s'acheterr une carte SIM 3G.  Si vous voulez vous équiper d'un tel bidule, contactez  moi et je vous direz tout ce que j'ai appris !

Laptop:
Skyper, sauvegarder les photos, bloguer, se divertir dans l'autobus et écouter des films sont toutes de bonnes raison qui ont justifié ce surplus de poids.  On utilise notre ordinateur à tous les jours.  À noter qu'avant de partir on a acheté une batterie plus grosse qui nous donne plusieurs heures d'autonomie.  Ce fut un bon choix, ça double le poids du laptop mais on s'est rendu compte que la durée de la batterie était importante, surtout dans le train ou l'autobus où il n'y a pas moyen de se brancher.

Cartes mémoire supplémentaires:
Les photos sont les souvenirs les plus importants que vous rapporterez de votre voyage.  Nous avions apporté nos propres cartes mémoire supplémentaires et elles furent très utile.  C'est vrai qu'on aurait pu faire une copie des photos sur le laptop et réutiliser nos cartes mais ceci fait qu'on n'a pas de copie de nos photos.  En plus de la copie sur l'ordinateur, lorsqu'une carte SD est pleine nous l'envoyons chez nous par la poste.  Aussi, c'est vrai que nous aurions pu en acheter de nouvelles au fur et à mesure, mais l'expérience démontre que la qualité des cartes que l'on retrouve ici, notamment à cause des copies, n'est pas garantie.  Le poids de 2 grammes par carte justifie amplement l'achat de cartes de qualité au Québec avant de partir.

Couteau suisse:
Et bien oui !  Notre petit couteau a été très utile pour couper toutes sortes de choses mais aussi pour ouvrir des bouteilles (bière et vin).  Ce serait un peu bête de ne pas avoir eu ce petit outil.

Lampes frontales:
Toujours utiles, surtout lorsqu'il y a des pannes de courant (ce qui arrive très très souvent) ou dans l'autobus.  Plusieurs villes n'avaient pas d'éclairage de rue, nos lampes furent très appréciées.

Lunettes de soleil:
Hummm cela va sans dire...
Crème solaire:
Pour ce qui est de la crème solaire, on a réussi à en trouver presque partout.  Mais ça a été parfois difficile et le produit s'est révélé moins efficace que prévu.  En afrique par exemple, la seule bouteille qu'on a trouvé n'était pleine qu'au 3/4 et était tellement poussiéreuse qu'elle devait être sur la tablette depuis des années.  Nos amis touristes qui quittaient le pays nous ont donné leur restes de crème.  Bref, si vous partez longtemps en afrique, apportez assez de crème.  Autrement, vous en trouverez sur place.

Choses qu'on traine mais qu'on n'utilise pas:
Il y a certains trucs que l'on a avec nous et qu'on utilise presque jamais mais qu'on ne voudrait pas se débarasser.

Moustiquaires:
Étonnamment, les 2 moustiquaires que l'on a avec nous n'ont servi que quelques fois.  Il a été très rare d'avoir des moustiques ou d'autres insectes dans nos chambres d'hôtel.  Peut-être que nous avons toujours été dans la saison non propice aux moustiques ?  Même s'ils n'ont pas été très utilisés, nous ne nous départirions pas de nos moustiquaires parce que lorsque notre chambre est infestée de moustiques, ils peuvent nous sauver plusieurs nuits de sommeil et peut-être même la malaria.  Peut-être qu'on aurait pu n'en apporter seulement un double au lieux d'un double et d'un simple.
Espadrilles:
Depuis 8 mois on porte uniquement nos gougounes !  Nous avons chacun une paire de souliers de marche qui sont bien installés dans le fond de notre sac.  Les fois où l'on a eu à les utiliser sont rares mais ces fois là, nos espadrilles ont été indispensables.  Par exemple lors de notre randonnée dans les canyons de Hells Kitchen au Kenya ou lorsqu'on fait de longues randonnées de moto.  On pourrait qualifier les espadrilles d'encombrants mais indispensables !


J'espère que cette chronique a été intéressante malgré qu'elle ne contient pas de photos.  Enfin, peut-être sera-t-elle utile à certains de vous, si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas à les mettre dans la section commentaires !

Wednesday, November 9, 2011

Twentyfour

Nous sommes maintenant à Hoi An depuis 3 jours.  Lorsque nous sommes partis du petit paradis de Nha Trang, nous savions qu'on s'en allait vers des pluies abondantes.  On était au courant que la ville de Hue était innondée et que Hoi An ne l'était pas.  C'était vrai, ou presque.  Il pleut, mais une partie de la ville était innondée; Les petites rues de la vieille ville qui longent la rivière étaient sous quelques centimètres d'eau, rien pour inquiéter les locaux qui passaient quand même avec leur moto et malgré qu'une partie du marché ait été innondé, le commerce y prenait tout de même place.  C'était tout de même impressionnant.

Par contre on voyait bien que le niveau d'eau montait tranquillement.  À la fin d'une journée entière de pluie abondante il a fallu se mouiller les chevilles pour aller souper car on avait vraiment envie de pâtes !  On décide de se payer un bon souper en commencant par déguster un bon verre de vin.  En regardant le menu, on réalise que les employés du restaurant sont un peu nerveux,  ils viennent un après l'autre observer le niveau d'eau qui menace de plus en plus de pénétrer dans le commerce.
Une fois notre vin servi la serveuse nous demande si on veut commander.
<< -Non, on aimerait prendre une dizaine de minutes pour boire notre vin avant de commander.
- 10 minutes !!!
- Oui, est-ce qu'il y a un problème ?
- Oui, le niveau d'eau monte et j'ai peur que si vous prenez trop de temps pour manger vous ne pourrez plus vous en retourner sans tout vous mouiller.
- Mais est-ce que vous pensez que le resto sera innondé ?
- Oui oui. >>
Un peu surpris, on commande notre plat.  Les employés, voyant le niveau monter, on alors commencé à monter tout ce qui était montable en hauteur.  Chaises, nappes, bouteilles de vin, appareils électriques.  Ils se préparaient au pire.  D'ailleurs, il y a 2 ans, l'innondation qui a frappé Hoi An était plutôt spectaculaire, comme en témoigne une petite pancarte accroché au mur du resto.

Une fois le souper terminé, on avait de l'eau aux genoux dans la rue.  En voulant prendre une photo Majori s'est enfargée et plouf les deux fesses à l'eau !  J'ai bien ri !

En  revenant à l'hôtel, on a vérifié et la tempête tropicale Twentyfour menaçait le centre du Vietnam et les grosses pluies que l'on subissaient étaient causées par cette dernière.  C'est bien notre chance.  Lorsqu'on s'est couché, il pleuvait encore abondamment.


Le lendemain matin quelle ne fut pas notre surprise de voir le niveau de l'eau dans les champs derrière l'hôtel.  En descendant pour aller déjeuner, on réalise qu'il y a 4 pouces d'eau partout au rez-de-chaussé !  On a donc déjeuné les deux pieds dans l'eau !  Ce qui était le plus étonnant dans tout ça c'est le calme des employés, ils avaient même le sourire.  On a commandé notre déjeuner commes si de rien n'était.  Tout les clients de l'hôtel sont partis ce matin là sauf deux... nous !  En discutant avec la gérante, elle nous a dit qu'ils étaient habitués et que ça arrivait à chaque année.  Si on voulait partir c'était OK mais qu'on pouvait rester et que demain tout sera redevenu normal.  On a donc décidé de rester.  De toute façon, les hôtels non innondés en on profité pour gonfler leurs prix et il n'y avait plus grand chose de disponible.

Voici quelques images de notre aventure en terres humides.

 Notre déjeuner de ce matin, tout est maintenant au sec. 

 Le niveau d'eau 24 heures auparavant

La rue devant notre hotel

 Il a fallut prendre des bateaux pour sortir de notre hotel.  J-F aussi a fallit se mouiller les fesses cette fois là :)

C'est le bateau où l'eau à la taille

En route vers la terre ferme

 Débarquadère quelques centaines de mètres plus loin

 Partout dans la ville, des services de navettes payantes se sont organisées.


Les champs derrières notre hotel:
 Un employé surveille la montée des eaux, les poules devront peut-être être évacuées.  Jour 1

 Jour 2

 Les eaux se retirent, c'est l'heure du nettoyage.  Beaucoup d'herbes ont été apportées par les eaux.

Ce matin, tout est revenu à la normale ou presque.


 En ville aussi il y a de l'espoir.

 Les enfants cherchent de petits poissons dans les rues

 Les grands nettoient

Certains quartiers ont été plus touchés que d'autres.

Sunday, November 6, 2011

Nha trang

Cette année les moussons sont très abondantes en Asie.  Vous entendez sûrement parler de Bangkok et de ses innondations, mais c'est aussi un problème au Vietnam.  Certains voyageurs arrivant de Hué et Hoi An (nos prochaines destinations) nous ont dit qu'il y avait des innondations.  Il semble qu'il pleuve partout au pays à l'exception d'un endroit: Nha Trang, ça tombe bien c'est là que nous sommes!  
Ça fait maintenant plus de 2 semaines qu'on y est et on commence à faire partie des meubles.  Les vendeurs et vendeuses de rue ne nous sollicitent plus, ils nous sourient à la place, ils savent maintenant qu'on n'achètera rien, mais qu'on aime bien leur sourire quand même!
Qu'est-ce qu'on fait de notre temps quand on passe près de 3 semaines à Nha Trang?

Qui dit Nha Trang dit plage
Après nos 5 jours de cours de plongée, il s'est mit à faire vraiment très beau, on a donc désidé d'uniformiser notre bronzage.  Quelques restaurants ont eu la bonne idée de s'établir en bordure de la plage.  Nous avons été séduit par La Louisiane.  Ils offrent des chaises longues sur la plage ou sur le bord de la piscine le tout accompagné de bières brassées sur place.  On s'est souvent dit qu'on n'était pas des gens de plage, mais là on est converti!

Une petite anecdote:  Il y a une belle promenade de plusieurs kilomètres qui longe la plage où les locaux vont pour faire leurs exercices en fin de journée.  Certains sont en groupe et font de l'aérobie, mais le grand classique, c'est des couples qui viennent y marcher.  Rendue à cette heure, la femme est en pyjama et l'homme qui lui a chaud, remonte son t-shirt jusqu'en dessous de ses bras.  C'est donc le festival du pyjama et de la bedaine, c'est bien cute de les voir aller.

Un peu de tourisme
Comme un peu partout, les chauffeurs de moto-taxi nous offrent d'aller voir le BIG bouddha, étonnament il y en a toujours un.  Par un beau matin on a donc décidé de faire une petite tournée touristique, le tout à pied afin de découvrir la ville par la même occasion.  On a donc visité la cathédrale de Nha Trang et la pagode de Long Son qui abrite 2 statues de bouddha qui sont effectivement assez big.  La pagode est construite sur les flanc d'une colline.  Durant la montée, on croise d'abord un bouddha couché de 18m de long.  Il dort sur le bras droit pour faire de beaux rêves, il a vraiment l'air très paisible.



Culminant la colline, un bouddha assis que l'on voit d'un peu partout en ville.  On s'y est fait une nouvelle amie, on a gagné sont coeur avec un morceau de noix de coco fraîche.
Pour redescendre, nous ne voulions pas retourner sur nos pas et la seule autre option était de passer pas les petites ruelles étroites des faubourgs.  Les habitations modestes construites tout près les unes des autres, ne laissant que 2 à 3 pieds pour circuler.  On y a eu droit à plein de sourires et des poignées de main de la part de quelques enfants.
Nous nous sommes finalement retrouvé sur une plus grosse artère où pleins de marchands étaient installés en bordure de la route avec fruits, légumes et produits de la mer.  On ne se lasse jamais des couleurs et des odeurs des marchés!
À midi lorsque la faim s'est fait sentir, on avait aussi très chaud.  En regardant le thermomètre on réalise qu'il fait 34degrés.
Mais qu'est-ce qu'on fait à marcher au gros soleil??
C'est assez le tourisme, direction la plage!

De la boue jusqu'au cou
À la base, nous avons mis Nha Trang dans notre itinéraire parce que Thao, un collègue de travail de J-F lui avait fait mention de bain de boue à l'odeur d'eucaliptus.  On ne pouvait pas manquer ça!
On s'est donc rendu au spa de Thap Ba pour faire peau neuve.
C'est un processus sérieux:
-douce chaude d'eau minérale  3 à 5 minutes
-trempage dans le bain de boue tiède  10 à 15 minutes 

-rinçage dans la douce chaude d'eau minérale
-relaxation et hydrothérapie encore une fois avec de l'eau chaude minérale

-trempage dans un bain d'eau minérale, encore un fois chaude  30 à 45 minutes

-le tout se termine par du flanage entre les piscines (chaude ou froide) et la chute d'eau pour se faire pétrir les épaules et le dos.

C'est difficile la vie à Nha Trang!


Vroum vroum
Afin d'élargir nos horizons et de se mettre un peu de vent dans les oreilles, on s'est loué une motocyclette pour une journée.  Nha Trang est une petite ville de 300 000 personnes, la densité de circulation y est donc parfaite pour tester notre capacité à conduire dans ce chaos organisé.  Autre point en notre faveur, au Vietnam, ça conduit à droite.
On a donc mis le cap vers le nord.  La route de 4 voies devient déserte dès que l'on quitte la ville, la route nous appartient!  Le paysage est magnifique, on roule avec à notre droite les eaux bleues de la mer de chine et ses petites embarcations de pêche et à notre gauche des collines bien vertes.




Notre odyssée nous a finalement conduit jusqu'au village de Luong Son à 16km de Nha Trang.  On a pris un petit vidéo dans ce petit village de pêcheurs.
Remarquez les fillets et les "bateaux" de pêche qui ressemblent à de gros bols.  Ils vont en mer avec ça!

On vous conseille de baisser le volume avant d'écouter le vidéo.




Depuis hier nous sommes à Hoi An et tel que prévu, il pleut beaucoup.  La ville est d'ailleurs un peu envahie les eaux de la rivière qui la traverse.  On devrait rester ici quelques jours et profiter des éclaicies pour découvrir les charmes de la ville.